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Au gré de nos curiosités, il nous arrive de susciter des prises de parole, des situations ou bien tout simplement de mettre la main sur des sons ou des images qui nous interpellent et suscitent notre étonnement. Qu’en faire ? Comment les partager et leur rendre une parcelle d’intelligibilité, quand bien même on ne les comprendra jamais qu’à moitié ? Souvent, ce ne sont que des fragments, quelques lettres, un son capté à la force du micro, une unique photographie qui nous interpellent.
Cette rubrique propose de renverser le geste sociologique pour faire de l’unique et de l’original des objets d’intelligibilité. Non plus compiler et entasser, au risque de ne chercher que les ressemblances, mais isoler pour mieux s’attacher à ces détails qui, souvent, n’en ont que l’apparence. Cette rubrique entend s’interroger sur ce que nous voyons et ce que nous entendons lors de nos enquêtes, ce qui nous frappe l’esprit parce que « ça nous regarde ». Qu’est-ce qui nous regarde ? Et dès lors comment regarder et entendre sans nous en tenir aux certitudes de ce que nous voyons et entendons ?
Nous proposons de créer un sous-titrages à chaque image et son que nous captons, de chercher les significations qui se cachent sous les photographies, de fendre les mots que nous entendons, de traquer l’invisible (le hors cadre) et l’indicible (les silences, les manières de parler) qui, pourtant, donnent une intelligibilité à ces situations. Voir et entendre provoquent des ruptures de sens que cette rubrique entend prendre en charge. L’objectif est d’augmenter la réceptivité du chercheur et des lecteurs, afin d’ouvrir les « vues », suivant Georges Perec, et de prendre soin des choses entendues.
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Escapade
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C’était le printemps 1936, la capitale était paralysée par la grève générale. Lucie occupait l’usine de Saint-Ouen avec les autres ouvrières. C’était la première fois que Lucie faisait grève. Elle avait 20 ans, elle était entrée dans cette boîte qui faisait dans la pile, sans aucun goût pour la pile électrique, mais par simplicité ; ses parents habitaient le quartier...
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Bande de Mandaïs - Partie II
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Deuxième partie de la bande dessinée Bande de Mandaïs avec la participation de chômeur-se-s belges qui racontent l’exclusion sociale.
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Bande de Mandaïs - Partie I
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Après une usine en lutte dans "Johnson m’a tuer", Louis Theillier nous livre une nouvelle fois une expérience collective de lutte, celle des Travailleurs Sans Emploi (TSE) en Belgique. Plusieurs chômeur-se-s ont participé à la création de cette BD et livrent ensemble leurs récits de l’exclusion sociale. De quoi briser la solitude de la précarité, refuser la passivité associée au chômage et retourner le stigmate du "mandaïs".
Nous avons décidé de vous livrer ce récit en trois fois, vous pouvez donc lire ici la première partie.
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Johnson m’a tuer
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« j’ai décidé dès le premier jour de passer à l’action à ma manière en retranscrivant ce qui se joue dans l’usine en crise ». Cette phrase résume la volonté de Louis Theillier de raconter son usine en lutte par le biais de la bande dessinée. Rassemblés autour de ce projet, c’est une autre manière pour les travailleurs de vivre ce moment particulier et de créer de la solidarité.
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Chronique de Travail intérimaire
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À travers Chronique de travail intérimaire, Pierre Ramine dessine et raconte les rapports de force qu’une personne précaire peut connaître tout au long de son parcours, au travail, face aux institutions. Malgré des situations semblables, certain-es acceptent, d’autres résistent avec le peu de marge de manœuvre qu’ils et elles ont. Cela donne à repenser ce qu’est le travail et particulièrement sous sa forme salariée à travers notamment les choix que nous faisons entre travail contraint et activité choisie.
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Publié dans Images et sons
par Nicolas Le Roy et Damien Roudeau
14 octobre 2018
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Le ciel vu des cales
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Ça fait trois saisons que je bosse pour la Pen Ar Bed.
J’y suis matelot cuistot.
Pour la première fois, l’armement me fait embarquer sur le Molenez, le bateau des "balèzes"...
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Récits sensibles autour d’un graffiti
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Le graffiti est massif. Il remplit le mur. En nuances de noir et de gris, il contraste avec l’herbe grasse que jonchent de vieilles palettes de bois fracassées.
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Publié dans Images et sons
par Fabien Deshayes et Jean-François Laé
13 octobre 2018
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Une oreille au tribunal
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Je vais régulièrement au tribunal de Bobigny depuis quinze ans (...).
Evidemment il s’y passe toujours des choses inattendues.
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Publié dans Images et sons
par Fabien Deshayes et Jean-François Laé
13 octobre 2018
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