Publié dans Fragments du monde
par Maxence Hector, Angélique Naël & Mamadou Oury
8 juillet 2019
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Les trois "Je"
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"Être trans", "Parcours d’immigré", "Volcan des consciences" : Trois « je » nous sont offerts dans ces trois travaux des étudiants de sociologie de l’université Rennes 2. Le premier est celui d’un récit de famille qui interroge les formes de réception de la transexualité dans l’univers familial proche. Le second est un « je » mosaïque reconstruit à partir des expériences racontées par des jeunes migrants guinéens et les points les plus saillants de ces parcours sont rapporté dans ce récit à la 1ère personne. Le dernier « je » est celui d’un « qui suis-je ? » et raconte comment les événements de vie construisent la conscientisation de son parcours.Trois textes bien différents mais tous écrits à la première personne par des étudiants qui ont choisi de publier leur texte en leur nom.
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Maisons
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Aller « sur le terrain », décrire, interroger, discuter pour tenter de comprendre, dire et écrire les mondes sociaux. C’est à cette expérience que se sont prêtées Nolwenn et Klervi qui sur le mode du récit, nous font part ici de ce qu’elles ont vu, entendu, compris, pensé comprendre de cette « maison pour les femmes » qu’elles ont découvert cette année. Récits à la première personne et morceaux de récits de vie, récits descriptifs ou hypothétiques, récits analytiques, ancrés toujours dans l’expérience du chercheur en train de chercher et de celle des personnes rencontrées.
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Rideaux ! Extérieur nuit.
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Parfois des textes en appellent d’autres et se rappellent à notre souvenir. C’est le cas de celui-ci, écrit par Annick Madec en 1992. Ce texte fait écho à celui intitulé "Les rideaux" écrit en 2019 par Sophie H., précédemment publié sur le site. Que les fenêtres soient dotées de rideaux ou non, qu’ils soient doubles ou translucides, qu’ils proviennent des quartiers pavillonnaires ou impopulaires, qui observe qui ? qui se protège de qui ? et finalement qui parle sur qui ?
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"Si vous me respecter, respecter mes secrets. Ne pas ouvrir"
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Le carnet orange sur lequel sont inscrits ces mots vient d’un magasin Point P qui vend du gros matériel de chantiers et des appareils sanitaires. (...) Sur la couverture, autour du point P, les mots n’ont aucun sens. On a beau dix fois les relire, c’est le vide. On peut donc abandonner là l’objet trouvé. Ce n’est que si l’on se décide à l’ouvrir que les lettres et les mots prennent sens : en fait l’auteur fait un jeu de mot.
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Johnson m’a tuer
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« j’ai décidé dès le premier jour de passer à l’action à ma manière en retranscrivant ce qui se joue dans l’usine en crise ». Cette phrase résume la volonté de Louis Theillier de raconter son usine en lutte par le biais de la bande dessinée. Rassemblés autour de ce projet, c’est une autre manière pour les travailleurs de vivre ce moment particulier et de créer de la solidarité.
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Liencié "à l’amiable" !
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Il est sorti de ce bureau directorial hébété. Sonné. KO debout. C’était un mardi. Son chef lui avait pourtant bien dit : « Ne t’inquiète pas, tu ne seras pas licencié. »
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Hommage à grand-père Jo
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L’histoire de grand-père Jo, cheminot, marcheur, taiseux, amateur de lectures, de conférences, et de ping-pong, racontée par sa petite-fille.
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Les rideaux
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Là sur les marches de l’escalier, je vous observe à travers les carreaux jaunis des portes. Je les ai toujours trouvées moches d’ailleurs, ces portes marrons avec ces carreaux jaunes. Couleur fumée de cigarette.
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Installations de retour de transmigrantes du sexe. De la soumission esclavagiste à la création d’entreprises locales
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 "Pourvoyeuses de plaisir devenues entrepreneuses" du Levant aux terres d’Ovide .... témoignages qui dévoilent des vies, des routes (des chemins cosmopolites ?) et leurs détours, sans exotisme. Récits sans détours de traversées héroïques. Histoires à plusieurs voix, pudiques, qui retracent des itinéraires épiques.
" Je ne connais pas l’avenir, mais il m’a fallu une année pour oublier les violences vécues de mes origines, en Serbie à mon travail en club, et je suis bien, nous sommes bien : tous les jours je découvre que j’aurais pu avoir une autre vie avec l’impression que mes façons de voir les gens changent sans arrêt." Irina
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Chronique de Travail intérimaire
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À travers Chronique de travail intérimaire, Pierre Ramine dessine et raconte les rapports de force qu’une personne précaire peut connaître tout au long de son parcours, au travail, face aux institutions. Malgré des situations semblables, certain-es acceptent, d’autres résistent avec le peu de marge de manœuvre qu’ils et elles ont. Cela donne à repenser ce qu’est le travail et particulièrement sous sa forme salariée à travers notamment les choix que nous faisons entre travail contraint et activité choisie.
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Au jour le jour
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La dame d’en face a recommencé. D’un geste à la fois vif et nonchalant (sa main est restée en l’air après le jet, cinq, dix, quinze secondes), elle a jeté ses affaires sur le parking devant l’immeuble, jonchant l’asphalte de livres neufs, de boites de médicaments, d’une éponge et d’un ours en peluche...
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Publié dans Images et sons
par Nicolas Le Roy et Damien Roudeau
14 octobre 2018
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Le ciel vu des cales
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Ça fait trois saisons que je bosse pour la Pen Ar Bed.
J’y suis matelot cuistot.
Pour la première fois, l’armement me fait embarquer sur le Molenez, le bateau des "balèzes"...
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Une fille en correction (Extraits)
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Tout débute après la seconde guerre mondiale.
Dès sa naissance en 1946, le tribunal pour enfant d’Avignon suscite une poignée de frêles rapports, souvent quelques lettres, rédigées par la seule assistante sociale rattachée au Palais : Melle Rouvat.
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Récits sensibles autour d’un graffiti
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Le graffiti est massif. Il remplit le mur. En nuances de noir et de gris, il contraste avec l’herbe grasse que jonchent de vieilles palettes de bois fracassées.
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Faire connaissance(s). Pour une curiosité d’utilité publique
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« L’idée d’un art populaire [...] me semblait ridicule. S’il s’agissait de le rendre accessible au peuple, en sacrifiant les raffinements de la forme, "bons pour des oisifs", j’avais assez fréquenté les gens du monde pour savoir que ce sont eux les véritables illettrés et non les ouvriers électriciens. »
Marcel Proust
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