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Nos vies en jachère. La République du Coronavirus
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En mars 2020, à l’occasion du 1er confinement, un appel à écrire est lancé par Christian Laval, membre du Let-Know Café. De mars à juin, les textes tombent. Ils sont courts, narratifs, poétiques, politiques. Ils discutent et critiquent l’épreuve collective de la pandémie et du confinement. Tous sont retenus et publiés tels que livrés.
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Le procès d’Emile
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Quelques photographies dans l’album jauni de l’arrière-grand-mère, deux tous petits tableaux, l’un chez la grand-mère, l’autre chez la tante, c’est tout ce que nous avons de lui. Arrière grand-oncle communard, il nous intrigue, et avec lui, l’histoire d’une époque et celle d’une famille. Alors nous cherchons d’autres traces. Une archive, un récit. C’est notre idée, notre exercice. Rester, pour commencer, au plus près de l’archive pour lui faire dire, par elle-même, tout ce qu’on trouve à lui faire dire. Il sera temps plus tard de coller les morceaux. Des lettres, un carnet à dessin, quelques coupures de presse… ici, le dossier du procès.
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Récits d’anciens metallos (Vierzon, 1996)
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Une enquête de Laurent Aucher et Danielle Champion : L’ouvrage Récits d’anciens métallos, vient de paraître chez l’Harmattan et amène à s’interroger sur ce qu’a été la condition ouvrière et sur ce qui subsiste de cette identité collective. Avec les extraits de deux entretiens auprès des "Métallos d’hier".
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Une étudiante chinoise vivant en France pendant le COVID-19
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Ce texte a été écrit dans le cadre d’ateliers d’écriture proposés en 2ème année de sociologie. L’autrice nous raconte son expérience en tant qu’étudiante chinoise lors du début de la pandémie du Covid-19, préoccupée de la situation de ses parents restés en Chine, ainsi que pour son propre quotidien en France.
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La mise à mort des corps et des esprits
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Ce texte a été écrit dans le cadre d’ateliers d’écriture proposés en 2ème année de licence de sociologie. L’auteur, qui a 21 ans, nous raconte en mobilisant tous ses sens, les odeurs, les codes couleurs, l’ambiance d’un abattoir, et se demande finalement : pourquoi ?
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To be or not to be Juif
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Bernard n’était qu’un produit bâtard, ni vraiment juif, ni vraiment goy, une espèce d’entre-deux. Sa rencontre avec Esther et sa conversion lui donnaient accès à un monde dont il avait été mis à l’écart. [...] La découverte de ses cousins et cousines en Israël alors qu’il était déjà un senior allait bouleverser son for intérieur. Selon lui, avoir de la famille en Israël était une preuve qui ne pouvait plus laisser de doute sur son identité...
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Les indispensables
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C’était il y a presque un an. Le 17 mars 2020, la France confinée, le reste du monde à l’arrêt aussi. La journaliste et réalisatrice de documentaires Laëtitia Gaudin-Le Puil avait prévu d’être ailleurs, sur le continent africain ; elle sera assignée à résidence, comme d’autres. Elle ne s’en plaint pas. Être confinée à Plouguerneau n’est pas une punition. C’est une chance. Très vite, ce qui aurait dû être un temps pour le grand ménage de printemps s’est mu en un exercice exaltant : recueillir la parole de celles et ceux restés au charbon, « en première ligne ». Le déclic : un échange téléphonique avec un ouvrier d’une « grosse boîte » finistérienne, lequel était devenu, par magie, « indispensable » au bon fonctionnement de l’entreprise. Les cadres et les agents de maîtrise, eux, furent priés de rester chez eux, en télétravail.
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Exilés : ce qu’habiter àl’hôtel veut dire
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Les « hôtels-budget » des années 80 accueillent aujourd’hui des familles entières pour des durées qui peuvent se compter en mois. Qu’est-ce qu’habiter dans ce type d’hôtels, souvent situés à la périphérie des villes, veut dire pour ces familles ? Comment le quotidien et l’attente influent-ils sur les vies, les trajectoires et les représentations ? C’est au partage de cette réalité qu’invite cet ouvrage tiré d’une enquête menée dans 15 hôtels différents. Avec un cahier de photos. Accès gratuit en ligne au texte intégral. http://www.urbanisme-puca.gouv.fr/exiles-ce-qu-habiter-a-l-hotel-veut-dire-a2160.html
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Publié dans Images et sons
par Fabien Deshayes et Jean-François Laé
17 janvier 2021
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Offrir des fleurs
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Quelle série composent-ils donc, ces durs au mal ? Et pourquoi donc ont-il accepté de poser devant l’objectif, bouquet à la main ? Les petites fleurettes semblent si fragiles ! Vont-ils vraiment voir leur amour ? Qui sont-ils d’ailleurs ? Tentons quelques descriptions, on y verra peut-être plus clair...
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Publié dans Images et sons
par Philippe Artières, Fabien Deshayes, Annick Madec, Numa Murard, Laetitia Overney, Axel Pohn-Weidinger
7 décembre 2020
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Courage, fuyons !
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Sur une idée de Philippe Artières, un patchwork de textes ou "Mélanges" qui rendent hommage à ce que Jean-François Laé appelle la « narration sociologique », introduisant, par l’inversion du qualificatif et du substantif, une variante de la sociologie narrative dont l’interprétation est offerte à chacun, la narration prenant peut-être le pas sur la sociologie, ou encore, en d’autres termes, la transfiguration du social sur son attestation.
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Publié dans Images et sons
par Fabien Deshayes et Jean-François Laé
7 novembre 2020
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Une photo, un commentaire : cimetière sous Covid
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Des buttes de caillasse successives. Chaque petit tas est surmonté d’un bout de bois dressé à la va-vite. Le coup de pelle du fossoyeur vient à peine de s’achever. Allez hop ! Faut pas que ça traine, le virus pourrait surgir.
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Fendre le banal
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Une fois par semaine je vais au tribunal de Paris. Je prends des notes et je me dis que le banal est explosif si l’on y prête attention. Le banal, ce qui ne se voit pas dit l’ami Perec. L’insignifiant, si vous y prêtez du temps, se déchire lentement à la vue. L’insignifiant se tient là où il n’y a pas de discours, retiré sous l’herbe. Ce voyage s’arrête au 30 octobre pour la raison que vous savez.
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Toxicophobie mon amour
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J’ai écrit ce texte car il m’est apparu comme le seul espace dans lequel je pourrais m’exprimer librement, pour crever cet abcès que vous ignorez mais qui nous étouffe. Je parle de ce que je vis, de ce que je connais, je n’ai pas vocation à représenter un groupe homogène. Chaque personne, chaque produit, chaque parcours est unique. Mais la toxicophobie, elle, s’applique à nous tou-te-s, les toxicos. Et elle s’exprime à travers vous.
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Le printemps vacille
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Une libraire tranquille, salariée d’un "Culturel" situé en centre-ville, à quelques encablures de l’hypermarché dont il dépend, un virus qui fait trembler la planète, un rayon qui ne devient plus essentiel. Carnet de notes de mon transfert de l’espace culture à l’équipe du drive de l’hyper.
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Publié dans Images et sons
par Etudiant.e.s et enseignantes, sociologie et études théâtrales, Rennes 2.
21 juin 2020
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"Projet chômage". Quand sociologie et théâtre font bon ménage à l’université.
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« Projet chômage ». Derrière ce titre provocateur et ambigu se cache un projet pédagogique et artistique, sociologique et théâtral, conduit en 2018-2019 à l’Université Rennes 2 par les départements de sociologie et d’études théâtrales et dont nous vous livrons ici le texte original ainsi que la captation vidéo de la seconde représentation donnée le 17 octobre 2019, Salle Pina Bausch, à l’Université Rennes 2.
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